Investir dans le premier projet européen de car rétrofité avec une pile à combustible française 100% hydrogène

Le bus à hydrogène ne rejette que de l’eau et est silencieux, ce qui limite les pollutions atmosphérique et sonore. De plus avec une autonomie de plus de 300 kilomètres et un plein réalisé en un quart d’heure, il est plus pratique que le bus électrique. Son seul vrai défaut, c'est son prix. Une solution pour contourner ce problème est le rétrofit, à savoir transformer un bus diesel en bus à hydrogène.

En tant qu'autorités organisatrices de la mobilité (AOM), les régions doivent gérer le transport collectif d'intérêt régional. Combiné avec leur compétence "développement économique", elles peuvent développer une filière à l'échelle de leur territoire et au-delà.

C'est le choix qui a été fait par la région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle a investi dans la filière hydrogène : L’essentiel des composants est d’origine française et régionale (pile, batterie, réservoir).

Le premier bus devrait être homologué d’ici fin 2023, pour une livraison à la région dès janvier 2024. Elle a comme objectif de mettre sur pied « la première flotte de cars hydrogène de France. » 

Plus d'informations sur le site de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

 

Et après ?

En mettant en lumière le travail des élus, l'Institut des Politiques Locales favorise l’échange des bonnes pratiques entre élus : tous les thèmes, toutes les tailles de collectivités, tous les enjeux...

Découvrez d'autres bonnes pratiques mises en oeuvre par les collectivités locales.